Mini-critique: Des Gens Qui S’Embrassent

Des gens qui s’embrassent est le genre de films qui passera sans doute inaperçu au milieu des nombreuses sorties de la semaine, coincé entre Oblivion et Mariage à l’anglaise.

Note du film: 6,5/10

Danièle Thompson derrière la caméra, Monica Belluci, Kad Merad et Eric Elmosnino devant, une bande-annonce qui ne fait pas rêver et tous les ingrédients étaient réunis pour un film un peu prétentieux et qui aurait pu manquer de saveur.

Le synopsis ne faisait pas spécialement fantasmer: une histoire de familles, sur fond de mariage, d’enterrement et de réconciliation difficile entre deux frères que tout oppose.

C’était sans compter sur le charme et la fraîcheur de Lou de Laâge, qui parvient, quelques semaines après Jappeloup, à illuminer la pellicule de sa présence.

C’était sans compter sur un Kad Merad très inspiré, jouant à la fois sur la retenue et sur l’exubérance de son personnage.

Danièle Thompson, inspirée, malgré l’écriture de quelques vannes et bons mots qui tombent un peu à l’eau, malgré des personnages un peu trop stéréotypés et un scénario sans aucune surprise, parvient à donner un certain charme à son film.

Le scénario, sans être innovant, permet au long-métrage d’être plaisant et à ses personnages de nous émouvoir.

Ce qui aurait pu être une nouvelle illustration du cinéma français un peu nombriliste et noyé dans le luxe du cadre de vie de ses personnages voguant entre Saint Tropez et les beaux quartiers Parisiens, s’avère finalement un voyage plutôt agréable.

Des gens qui s’embrassent permet surtout à Lou de Laâge de s’affirmer comme l’espoir indiscutable du cinéma français. La jeune actrice parvient à faire passer une émotion palpable dès sa première scène, éclaboussant le film de son talent.

Elle fait même finalement de l’ombre au reste du casting, éclipsant Clara Ponsot, jouant le rôle de sa cousine.

Les plus belles lèvres du cinéma français
Les plus belles lèvres du cinéma français

Il ne faudra pas oublier la nouvelle prestation catastrophique de Monica Belluci, qui prouve une fois de plus qu’elle n’a rien d’une actrice et que sa participation dans les rôles titres est de plus en plus incompréhensible, tant son jeu d’actrice est pitoyable.

Sans être un vrai bon film, Des gens qui s’embrassent est plaisant, porté par quelques acteurs inspirés. Un petit film sans réelle prétention mais qui permet de passer un bon moment, malgré ses défauts, plutôt évidents.

5 réflexions au sujet de « Mini-critique: Des Gens Qui S’Embrassent »

  1. De toute façon un film où y’a Lou de Laâge sera encensé par Wildgunslinger, tu n’arriveras pas à être objectif tant qu’elle sera dans les parages 😉 En tout cas, je devais voir le film y’a un peu plus d’une semaine et j’ai bien fait de pas y aller, car en lisant ta critique, ça ne donne pas envie. Autant attendre pour voir Les Gamins.

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